Attentes des améliorations
Avant de pouvoir répondre à la question du remplacement de la fission nucléaire par la fusion nucléaire, il faut d'abord comprendre que des améliorations de cette technique sont le préalable incontournable pour la suite des projets.
ITER est un condensé de nouvelles technologies. Chaque tokamak déjà existant est conçu pour travailler sur un point spécifique, destiné à améliorer la technologie ITER. Par exemple, le Tokamak "Tore Supra" tente de stabiliser un plasma, pour que celui-ci reste en place le plus longtemps possible. Le Tokamak TCV à l'EPFL, travaille lui sur la forme du plasma, sa position à l'intérieur du Tore tout ceci en jouant sur les champs magnétiques.
Les résultats de toutes ces expériences seront combinées dans le réacteur ITER.
Pour le moment, les ingénieurs travaillent sur l'approvisionnement en Tritium du réacteur. Tous les réacteurs qui utilisent du Tritium (car la plupart ne font que "jouer" avec le plasma, et n'injectent pas de combustible à l'intérieur), doivent s'approvisionner en combustible. Le Deutérium étant plus évident à obtenir, ce n'est pas le problème majeur. Les ingénieurs ont donc eu l'idée de fabriquer le Tritium à l'intérieur même du réacteur, grâce à une couverture en Lithium. ITER sera le premier Tokamak à utiliser ce système.
Les scientifiques se penchent également sur le choix des matériaux utilisés pour construire ITER, notamment sur le choix des éléments supraconducteurs (le nobium-étain étant favorisé pour ses qualités de résistance à la température)
On attend également d'ITER une forme de plasma qui réunirait des conditions optimales pour la fusion. (Le TCV travaille sur ce sujet-là).
Après toutes ces conditions rassemblées, on attend du réacteur ITER, un facteur 10 entre sa consommation et sa production en énergie. "On aurait alors un bénéfice de 450MW en moyenne, lors de l'utilisation du réacteur ITER, d'ici 2050" suivant les estimations d'Yves Martin.
Les matériaux du Divertor restent encore à l'étude. En effet, l'amélioration de celui-ci permettrait un meilleur rendement, et une usure des matériaux plus lente.
Les ingénieurs d'ITER espèrent créer des décharges d'une durée de 400 secondes.
ITER est un condensé de nouvelles technologies. Chaque tokamak déjà existant est conçu pour travailler sur un point spécifique, destiné à améliorer la technologie ITER. Par exemple, le Tokamak "Tore Supra" tente de stabiliser un plasma, pour que celui-ci reste en place le plus longtemps possible. Le Tokamak TCV à l'EPFL, travaille lui sur la forme du plasma, sa position à l'intérieur du Tore tout ceci en jouant sur les champs magnétiques.
Les résultats de toutes ces expériences seront combinées dans le réacteur ITER.
Pour le moment, les ingénieurs travaillent sur l'approvisionnement en Tritium du réacteur. Tous les réacteurs qui utilisent du Tritium (car la plupart ne font que "jouer" avec le plasma, et n'injectent pas de combustible à l'intérieur), doivent s'approvisionner en combustible. Le Deutérium étant plus évident à obtenir, ce n'est pas le problème majeur. Les ingénieurs ont donc eu l'idée de fabriquer le Tritium à l'intérieur même du réacteur, grâce à une couverture en Lithium. ITER sera le premier Tokamak à utiliser ce système.
Les scientifiques se penchent également sur le choix des matériaux utilisés pour construire ITER, notamment sur le choix des éléments supraconducteurs (le nobium-étain étant favorisé pour ses qualités de résistance à la température)
On attend également d'ITER une forme de plasma qui réunirait des conditions optimales pour la fusion. (Le TCV travaille sur ce sujet-là).
Après toutes ces conditions rassemblées, on attend du réacteur ITER, un facteur 10 entre sa consommation et sa production en énergie. "On aurait alors un bénéfice de 450MW en moyenne, lors de l'utilisation du réacteur ITER, d'ici 2050" suivant les estimations d'Yves Martin.
Les matériaux du Divertor restent encore à l'étude. En effet, l'amélioration de celui-ci permettrait un meilleur rendement, et une usure des matériaux plus lente.
Les ingénieurs d'ITER espèrent créer des décharges d'une durée de 400 secondes.