Conclusion
De nombreux Tokamaks, à but expérimental, sont présents sur Terre. Plusieurs nations ont mis leurs savoirs sur le sujet de la fusion nucléaire en commun et ont investi dans le projet ITER, le plus grand tokamak jamais réalisé. ITER doit prouver qu'il est possible de créer de l'énergie dans les meilleures conditions possibles. Si ITER relève ce défi, il ouvre la porte à la commercialisation de l'énergie créée par fusion nucléaire dans des réacteurs à confinement magnétique.
Le projet DEMO sera, si ITER réussit son pari, le premier Tokamak à créer de l’électricité mise sur le marché, avant 2050 si les dates sont respectées.
Un réacteur à fusion nucléaire ne présente que très peu de dangers comparé à la fission nucléaire. Un accident par explosion ou une réaction en chaine est impossible. C'est aussi une énergie propre car il n'y a pas de production de CO2, et
très peu de matières radioactives (qui auront une courte durée de vie). Le carburant utile à la fusion nucléaire est presque en quantité infinie sur Terre et facilement exploitable.
La fusion nucléaire par confinement magnétique est donc une énergie renouvelable. ITER devra prouver les estimations des scientifiques et ingénieurs.
Comme nous l'avons calculé précédemment sur la page "Bilan énergétique", nous constatons qu'un réacteur à fusion nucléaire par confinement magnétique du type ITER n'est pas encore assez performant pour rivaliser avec un réacteur à fission nucléaire sur la production d'énergie. Néanmoins, il présente beaucoup moins de risque environnemental qu'une centrale à fission nucléaire.
Il faut aussi se dire que ce réacteur est le fruit d'études de plusieurs ingénieurs dans le monde, son coût de fabrication est donc élevé (13 milliards d'euros).
Le tokamak ITER rassemble les innovations réalisées dans les tokamaks expérimentaux déjà existant. Les principales sources d'améliorations ont été:
- la fabrication de bobines supraconductrices qui consomment moins d'énergie.
- La création d'un plasma qui, en plus d'être emmené à la température la plus rentable de la fusion, est désormais stable dans le temps et peut atteindre un temps de fusion de 400 secondes environ.
- Le choix des matériaux, qui en plus d'être résistants à des températures extrêmes , génèrent le Tritium et rend le réacteur autonome.
L'innovation en matière de fusion nucléaire devrait à l'avenir couvrir une partie de la demande énergétique mondiale. Cette énergie durable reste à perfectionner, mais les ingénieurs attendent les résultats qu'ITER fournira pour continuer à développer de tels réacteurs dans l'espoir que ceux-ci deviennent le plus rentable et le plus durable possible.
Dans les années 2050, DEMO sera le premier réacteur à confinement magnétique qui fournira l’électricité que nous consommerons dans nos foyers.
N'oublions cependant pas que toutes ces recherches doivent impérativement s'accompagner d'efforts significatifs en matière de réduction des consommations d'énergie.
Le projet DEMO sera, si ITER réussit son pari, le premier Tokamak à créer de l’électricité mise sur le marché, avant 2050 si les dates sont respectées.
Un réacteur à fusion nucléaire ne présente que très peu de dangers comparé à la fission nucléaire. Un accident par explosion ou une réaction en chaine est impossible. C'est aussi une énergie propre car il n'y a pas de production de CO2, et
très peu de matières radioactives (qui auront une courte durée de vie). Le carburant utile à la fusion nucléaire est presque en quantité infinie sur Terre et facilement exploitable.
La fusion nucléaire par confinement magnétique est donc une énergie renouvelable. ITER devra prouver les estimations des scientifiques et ingénieurs.
Comme nous l'avons calculé précédemment sur la page "Bilan énergétique", nous constatons qu'un réacteur à fusion nucléaire par confinement magnétique du type ITER n'est pas encore assez performant pour rivaliser avec un réacteur à fission nucléaire sur la production d'énergie. Néanmoins, il présente beaucoup moins de risque environnemental qu'une centrale à fission nucléaire.
Il faut aussi se dire que ce réacteur est le fruit d'études de plusieurs ingénieurs dans le monde, son coût de fabrication est donc élevé (13 milliards d'euros).
Le tokamak ITER rassemble les innovations réalisées dans les tokamaks expérimentaux déjà existant. Les principales sources d'améliorations ont été:
- la fabrication de bobines supraconductrices qui consomment moins d'énergie.
- La création d'un plasma qui, en plus d'être emmené à la température la plus rentable de la fusion, est désormais stable dans le temps et peut atteindre un temps de fusion de 400 secondes environ.
- Le choix des matériaux, qui en plus d'être résistants à des températures extrêmes , génèrent le Tritium et rend le réacteur autonome.
L'innovation en matière de fusion nucléaire devrait à l'avenir couvrir une partie de la demande énergétique mondiale. Cette énergie durable reste à perfectionner, mais les ingénieurs attendent les résultats qu'ITER fournira pour continuer à développer de tels réacteurs dans l'espoir que ceux-ci deviennent le plus rentable et le plus durable possible.
Dans les années 2050, DEMO sera le premier réacteur à confinement magnétique qui fournira l’électricité que nous consommerons dans nos foyers.
N'oublions cependant pas que toutes ces recherches doivent impérativement s'accompagner d'efforts significatifs en matière de réduction des consommations d'énergie.