La sécurité
La quantité de combustible présente dans la chambre d'une machine à fusion nucléaire de type tokamak, permet d'alimenter la combustion seulement pendant quelques secondes. Les condition d'une réaction de fusion sont si spécifiques, difficiles à obtenir et à maintenir que la moindre perturbation entraîne un refroidissement quasiment instantané du plasma et un arrêt de la réaction. Il n'existe aucun danger d'emballement de la réaction ou d'explosion donc le processus de fusion ne présente aucun risque en soi. Le tritium est une substance radioactive que l'on utilise également dans certaines applications médicales et technologiques. Les techniques de manipulation et d'entreposage sont donc parfaitement maîtrisées.
La sécurité est également assuré par le fait que le réacteur soit sous-pressurisé. En effet, une fuite est impossible, où même si une venait à se créer, la pression en dehors du réacteur étant plus haute, ce sont les particules extérieur au réacteur qui viendrait remplir celui-ci et stopper immédiatement la réaction, par "étouffement".
Les ingénieurs ont prévu quatre "barrières" de sécurité.
- Le premier est la chambre à vide. Celle-ci est sous-pressurisée, et si une imperfection se produit à l'intérieur de celle-ci, le plasma étant très instable disparait immédiatement.
- La deuxième barrière est le Cryostat, immense enveloppe en acier inoxydable, délimitant un environnement sous vide extrêmement froid. L'espace vide entre les parois est rempli d'hélium gazeux à une pression légèrement supérieure à l'atmosphère, jouant ainsi le rôle de barrière thermique.
- La troisième sécurité se nomme "bioshield" ou "enceinte de protection biologique" . C'est le bâtiment en lui-même, qui possède des murs en béton épais de deux mètres.
- La dernière mesure de sécurité repose sur les instruments de mesure, qui joue le rôle de surveillance. Par exemple, si le débit d'eau qui refroidit le réacteur n'est pas assez important, et que par conséquent, la température de la couverture est trop élevée, les aimants arrêtent de maintenir de plasma en place. La réaction s'arrête immédiatement. Les instruments de mesure jouent donc un rôle très important dans le bon fonctionnement du réacteur.
La sécurité est également assuré par le fait que le réacteur soit sous-pressurisé. En effet, une fuite est impossible, où même si une venait à se créer, la pression en dehors du réacteur étant plus haute, ce sont les particules extérieur au réacteur qui viendrait remplir celui-ci et stopper immédiatement la réaction, par "étouffement".
Les ingénieurs ont prévu quatre "barrières" de sécurité.
- Le premier est la chambre à vide. Celle-ci est sous-pressurisée, et si une imperfection se produit à l'intérieur de celle-ci, le plasma étant très instable disparait immédiatement.
- La deuxième barrière est le Cryostat, immense enveloppe en acier inoxydable, délimitant un environnement sous vide extrêmement froid. L'espace vide entre les parois est rempli d'hélium gazeux à une pression légèrement supérieure à l'atmosphère, jouant ainsi le rôle de barrière thermique.
- La troisième sécurité se nomme "bioshield" ou "enceinte de protection biologique" . C'est le bâtiment en lui-même, qui possède des murs en béton épais de deux mètres.
- La dernière mesure de sécurité repose sur les instruments de mesure, qui joue le rôle de surveillance. Par exemple, si le débit d'eau qui refroidit le réacteur n'est pas assez important, et que par conséquent, la température de la couverture est trop élevée, les aimants arrêtent de maintenir de plasma en place. La réaction s'arrête immédiatement. Les instruments de mesure jouent donc un rôle très important dans le bon fonctionnement du réacteur.