Une énergie durable
Pour qu'une énergie soit considérée comme durable, elle doit respecter les exigences des trois piliers d'une énergie durable qui sont: l'économie (être le moins cher possible), social (égal pour tous, qui ne crée pas de différence sociale) et écologique (être la plus responsable possible de la nature).
La fusion nucléaire maitrisée serait une énergie durable puisqu'elle permettrait une production importante d'énergie grâce à un carburant présent en grande quantité sur Terre sans risque de détruire l'environnement. Elle serait également une énergie sure car elle ne risque pas d'exploser ni de s'emballer, ce qui la différencie de la fission.
1) La fusion et la fission
Le principe de la fusion comme la fission nucléaire pourrait apporter à l'humanité une grande quantité d'énergie. Néanmoins, la fusion est moins dangereuse que la fission puisque sa réaction n'est pas en chaîne et peut être stoppée.Cette différence est due à la présence nécessaire du combustible dans la cuve de fission pour plus d'un an. Au contraire, la fusion nucléaire n'a besoin de carburant que pour quelques secondes dans l'enceinte du réacteur.
De plus l'explosion d'un tel réacteur est impossible puisque la pression à l’intérieur de celui-ci est inférieure à la pression atmosphérique.Il risque seulement d'imploser.Toutes les fuites sont donc sans danger puisqu'elles ne feront qu'entrer de la matière dans le réacteur, ce qui stopperai immédiatement la réaction.
On peut également différencier fusion et fission, avec le problème de la radioactivité et des déchets qui en découle. La fission nucléaire produit beaucoup de dechets radioactifs, que, à l'heure actuelle, nous ne sommes pas en mesure de traiter entièrement. En revanche la fusion nucléaire possède la caractéristique de
ne pas créer de déchets radioactifs à longue vie. Au maximum, les parois seront radioactives pour une période d'une trentaine d'années dans les cas les plus long, et la quantités de ces matériaux est moindre.
2) La fusion et les énergies durables
- Pilier social:
ITER est un réacteur qui utilise comme carburant de base du deutérium et du lithium. Ces deux éléments sont présents en très grande quantité et même quasiment inépuisable."Ils permettraient d'alimenter le monde en énergie pendant 100 millions d'années" nous dit Yves Martin. Ils sont pourtant peu exploités à nos jours puisqu'ils sont peu utilisés.Le lithium provient principalement de mines chiliennes. Le deutérium peut quand à lui être produit partout par électrolyse ou distillation de l'eau. Les problèmes de l'extraction du lithium en grande quantité sont la dérive due à des utilisations qui ont des buts destructeurs mais aussi les problèmes sociaux rencontrés dans l'exploitation de celui-ci. Par exemple, sous la dictature chilienne, l'entreprise gérant la mine dans le désert d'Atacama ne respecte pas le code minier et acquiert de nouveaux permis d'exploitation illégaux. De plus, les conditions de travail des employés ne sont pas idéales et le bénéfice de cette activité ne serait pas bien réparti entre l'état, la direction et ces employés. La fusion possède donc l'avantage des énergies renouvelables de ne pas manquer de carburant mais l'inconvénient de la difficulté d'exploitation de celui-ci. Pour faire face à se problème, les dirigeants d'ITER ont décidé de créer le Tritium à l'intérieur même du réacteur (cf: couverture en lithium). La fusion est aussi l'objet d'études scientifiques importantes, ce qui permet de grandes avancées scientifiques.
- Pilier environnemental:
La fusion thermonucléaire est une bonne alternative aux moyens de production énergétique actuels à condition de posséder le carburant nécessaire. Pour développer une grande puissance, la fusion ne nécessite que peu de carburant et détruit peu l'environnement comparé à l'extraction des ressources fossiles.
L'avantage de la fusion est le fait qu'elle ne produit que très peu de déchets. Les déchets sont l'hélium, gaz inoffensif non polluant, ainsi qu'une faible quantité de matériaux à courte de vie radioactive, que les scientifiques sont capables de traiter.
Pour le circuit de refroidissement, ITER prend l'eau nécessaire dans le canal de Provence. Avant que cette eau soit évacuée, elle subit plusieurs traitements et contrôles pour être relâchée avec les normes environnementales fixées par les autorités locales.
- Pilier économique:
La fusion nucléaire est un nouvel élément de l'industrie de pointe et permet de nouvelles recherches dans ce domaine. Elle peut donc représenter un atout économique important pour celui qui la maitrise. De plus elle coûte peu à l'Etat puisque d'aprés Yves MARTIN, elle est moins subventionnée que les entreprises pétroliéres BP et Total.
3) Un cycle de combustible propre
Le Deutérium et le Tritium sont insérés dans le réacteur pour qu'ils fusionnent ensemble.
Le problème étant l’approvisionnement du réacteur en Tritium, les ingénieurs ont décidé de le rendre autonome. Pour cela, ils ont fabriqués la couverture du réacteur en Lithium (appelé aussi matériau tritigène, c'est-à-dire qu'il relâche du Tritium après réaction physique).
Le neutron produit lors de la fusion permet donc en plus de chauffer la couverture, de créer le carburant utile à la fusion, car lorsque le neutron vient frapper la couverture, cela créera un atome de Tritium.
Suite à la réaction de fusion, lorsque qu'un des deux éléments du carburant est en défaut, le Divertor récupère le carburant non utilisé et les déchets résultant de la fusion. Les deux éléments sont séparés puis traités. Le carburant non utilisé est recyclé puis réintroduit dans le réacteur avec un nouveau mélange de Deutérium-Tritium qui respecte les bonnes proportions. Les cendres restantes et l'hélium sont séparés et évacué du réacteur.
Il n'y a donc aucunes pertes de carburant et ITER sera autonome quand à sa fabrication de Tritium.
La fusion nucléaire maitrisée serait une énergie durable puisqu'elle permettrait une production importante d'énergie grâce à un carburant présent en grande quantité sur Terre sans risque de détruire l'environnement. Elle serait également une énergie sure car elle ne risque pas d'exploser ni de s'emballer, ce qui la différencie de la fission.
1) La fusion et la fission
Le principe de la fusion comme la fission nucléaire pourrait apporter à l'humanité une grande quantité d'énergie. Néanmoins, la fusion est moins dangereuse que la fission puisque sa réaction n'est pas en chaîne et peut être stoppée.Cette différence est due à la présence nécessaire du combustible dans la cuve de fission pour plus d'un an. Au contraire, la fusion nucléaire n'a besoin de carburant que pour quelques secondes dans l'enceinte du réacteur.
De plus l'explosion d'un tel réacteur est impossible puisque la pression à l’intérieur de celui-ci est inférieure à la pression atmosphérique.Il risque seulement d'imploser.Toutes les fuites sont donc sans danger puisqu'elles ne feront qu'entrer de la matière dans le réacteur, ce qui stopperai immédiatement la réaction.
On peut également différencier fusion et fission, avec le problème de la radioactivité et des déchets qui en découle. La fission nucléaire produit beaucoup de dechets radioactifs, que, à l'heure actuelle, nous ne sommes pas en mesure de traiter entièrement. En revanche la fusion nucléaire possède la caractéristique de
ne pas créer de déchets radioactifs à longue vie. Au maximum, les parois seront radioactives pour une période d'une trentaine d'années dans les cas les plus long, et la quantités de ces matériaux est moindre.
2) La fusion et les énergies durables
- Pilier social:
ITER est un réacteur qui utilise comme carburant de base du deutérium et du lithium. Ces deux éléments sont présents en très grande quantité et même quasiment inépuisable."Ils permettraient d'alimenter le monde en énergie pendant 100 millions d'années" nous dit Yves Martin. Ils sont pourtant peu exploités à nos jours puisqu'ils sont peu utilisés.Le lithium provient principalement de mines chiliennes. Le deutérium peut quand à lui être produit partout par électrolyse ou distillation de l'eau. Les problèmes de l'extraction du lithium en grande quantité sont la dérive due à des utilisations qui ont des buts destructeurs mais aussi les problèmes sociaux rencontrés dans l'exploitation de celui-ci. Par exemple, sous la dictature chilienne, l'entreprise gérant la mine dans le désert d'Atacama ne respecte pas le code minier et acquiert de nouveaux permis d'exploitation illégaux. De plus, les conditions de travail des employés ne sont pas idéales et le bénéfice de cette activité ne serait pas bien réparti entre l'état, la direction et ces employés. La fusion possède donc l'avantage des énergies renouvelables de ne pas manquer de carburant mais l'inconvénient de la difficulté d'exploitation de celui-ci. Pour faire face à se problème, les dirigeants d'ITER ont décidé de créer le Tritium à l'intérieur même du réacteur (cf: couverture en lithium). La fusion est aussi l'objet d'études scientifiques importantes, ce qui permet de grandes avancées scientifiques.
- Pilier environnemental:
La fusion thermonucléaire est une bonne alternative aux moyens de production énergétique actuels à condition de posséder le carburant nécessaire. Pour développer une grande puissance, la fusion ne nécessite que peu de carburant et détruit peu l'environnement comparé à l'extraction des ressources fossiles.
L'avantage de la fusion est le fait qu'elle ne produit que très peu de déchets. Les déchets sont l'hélium, gaz inoffensif non polluant, ainsi qu'une faible quantité de matériaux à courte de vie radioactive, que les scientifiques sont capables de traiter.
Pour le circuit de refroidissement, ITER prend l'eau nécessaire dans le canal de Provence. Avant que cette eau soit évacuée, elle subit plusieurs traitements et contrôles pour être relâchée avec les normes environnementales fixées par les autorités locales.
- Pilier économique:
La fusion nucléaire est un nouvel élément de l'industrie de pointe et permet de nouvelles recherches dans ce domaine. Elle peut donc représenter un atout économique important pour celui qui la maitrise. De plus elle coûte peu à l'Etat puisque d'aprés Yves MARTIN, elle est moins subventionnée que les entreprises pétroliéres BP et Total.
3) Un cycle de combustible propre
Le Deutérium et le Tritium sont insérés dans le réacteur pour qu'ils fusionnent ensemble.
Le problème étant l’approvisionnement du réacteur en Tritium, les ingénieurs ont décidé de le rendre autonome. Pour cela, ils ont fabriqués la couverture du réacteur en Lithium (appelé aussi matériau tritigène, c'est-à-dire qu'il relâche du Tritium après réaction physique).
Le neutron produit lors de la fusion permet donc en plus de chauffer la couverture, de créer le carburant utile à la fusion, car lorsque le neutron vient frapper la couverture, cela créera un atome de Tritium.
Suite à la réaction de fusion, lorsque qu'un des deux éléments du carburant est en défaut, le Divertor récupère le carburant non utilisé et les déchets résultant de la fusion. Les deux éléments sont séparés puis traités. Le carburant non utilisé est recyclé puis réintroduit dans le réacteur avec un nouveau mélange de Deutérium-Tritium qui respecte les bonnes proportions. Les cendres restantes et l'hélium sont séparés et évacué du réacteur.
Il n'y a donc aucunes pertes de carburant et ITER sera autonome quand à sa fabrication de Tritium.